Confinement. En Turquie, des fêtes de fin de ramadan sous couvre-feu

La Turquie, comme l’ensemble du monde musulman, célèbre ce week-end la fin du ramadan. Mais, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, l’interdiction de sortie pendant les week-ends et les jours fériés a été étendue pendant quatre jours.

“Mais où sont passés les ramadans d’antan ?” Cette vieille antienne nostalgique que la presse turque reprend en chœur chaque année, prend cette fois un sens particulier. Les fêtes de fin du ramadan se feront cette année sous un confinement strict de quatre jours, avec une interdiction formelle de toute sortie dans les rues sous peine d’une forte amende (autour de 450 euros).

On ne verra pas comme chaque année les enfants courir dans les rues, embrassant les main des anciens et récoltant des friandises et de la menue monnaie. On ne verra pas ces longues files à la sortie des mosquées où nous nous étreignons les uns les autres, à la fin de la prière. On ne rendra pas visite à nos voisins et à nos parents…”, regrette un éditorialiste du quotidien islamiste Yeni Akit.

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Avec 154 000 cas et 4 276 morts dus au nouveau coronavirus selon les chiffres officiels, la Turquie applique depuis plus d’un mois une interdiction de sortie totale pendant les week-ends et les jours fériés. L’interdiction de circuler entre les différentes villes du pays a toutefois été exceptionnellement levée plusieurs jours en amont pour permettre aux personnes âgées de plus de 65 ans de se rendre dans leurs villes et villages d’origine pour y passer les fêtes, rapporte l’agence officielle Anadolu.

Les ventes de baklavas s’effondrent

Victime collatérale de ces mesures : l’industrie pâtissière et chocolatière. Les

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