Confiance. Le Royaume-Uni “prêt comme jamais” à affronter une importante troisième vague

Dans un article pour l’hebdomadaire conservateur The Spectator, le chercheur Philip Thomas anticipe un niveau de contamination potentiellement aussi élevé que lors du pic de la deuxième vague, en janvier. Mais grâce à la digue vaccinale, le pays devrait s’en sortir et peut selon lui se permettre de déconfiner comme prévu le 21 juin prochain.

À première vue, le tableau dépeint par Philip Thomas semble particulièrement sombre. “Nous ferions bien de nous préparer à une nouvelle vague de contamination”, prévient ce professeur de gestion des risques à l’université de Bristol, dans The Spectator. “Depuis des semaines, le Royaume-Uni a la chance d’enregistrer le taux d’infection le plus bas d’Europe. Mais nous devons nous attendre à lire bientôt des gros titres inquiétants à ce sujet.” À en croire ses prévisions, “jusqu’ici globalement fidèles à la réalité”, chaque personne porteuse du variant Delta (indien) du virus, désormais dominant dans le pays, infecterait “6,8 autres membres d’un groupe de la population non immunisé, un effet multiplicateur bien plus élevé que celui du variant du Kent (4,5 personnes) ou du virus de départ (3 personnes).

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Pour autant, inutile de céder à la panique, assure le chercheur. Le Royaume-Uni “est prêt comme jamais” à affronter cette “troisième vague”, comme le titre l’hebdomadaire conservateur en une de son édition du 12 juin. “Ce qui compte, c’est que le système de santé ne sera vraisemblablement pas saturé”, souligne Philip Thomas. Ces nouvelles infections, potentiellement aussi nombreuses “voire plus nombreuses” que lors du pic de la deuxième vague au mois de janvier, “ne devraient concerner que les jeunes, moins susceptibles de développer une forme grave du virus”. Pourquoi les plus jeunes ? “Car ce sont eux qui n’ont pas encore été vaccinés.” En somme, la troisième

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