Condamné pour violences, l'ex-député M'jid El Guerrab ne pourra pas siéger avec les macronistes

© Jacques Witt

Le groupe Renaissance à l'Assemblée nationale ne souhaite pas que l'ex-député M'jid El Guerrab, condamné pour des faits de violences, siège sur ses bancs s'il est élu lors d'une élection législative partielle en avril, a prévenu dimanche une de ses porte-parole, la députée Prisca Thévenot.

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M'jid El-Guerrab avait défrayé la chronique en août 2017. Lors d'une altercation, il avait frappé à coups de casque de moto un responsable socialiste, Boris Faure. Ces faits lui avaient valu une condamnation à un an d'emprisonnement ferme et deux ans d'inéligibilité, dont il a fait appel.

Il a aujourd'hui annoncé son intention de briguer son ancien siège dans la 9e circonscription des Français de l'étranger qui regroupe le Maghreb et l'Afrique de l'Ouest.

"Quelqu'un qui a été reconnu de faits de violence n'a pas à siéger à nos côté", a déclaré Prisca Thévenot lors de l'émission Dimanche en politique sur France 3. Elle a ajouté que c'était la position du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale et de sa présidente, Aurore Bergé.

Pas d'étiquette non plus

Elle a également précisé qu'elle ne souhaitait pas que M'jid El Guerrab puisse se revendiquer de l'étiquette du parti macroniste lors de cette élection prévue les 2 et 16 avril.

Cette partielle fait suite à l'invalidation de l'élection de Karim Ben Cheikh, représentant de la Nupes.

Lors du scrutin de juin dernier, M. El Guerra...


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