Condamné pour violences, l'ancien député M'jid El Guerrab ne pourra plus siéger avec la majorité
Si M'jid El Guerrab retrouve un poste de député, il ne siégera pas parmi les macronistes. C’est ce qu’a annoncé ce dimanche l’une des porte-parole de La République en marche, la députée Prisca Thévenot, rapporte l’AFP. L’ex-député LREM est en effet de nouveau éligible et peut être élu au mois d’avril lors d’une élection législative partielle. Il a d’ores et déjà annoncé son intention de briguer son ancien siège dans la IXe circonscription des Français de l'étranger qui regroupe le Maghreb et l'Afrique de l'Ouest.
Cette élection partielle est la suite de l'invalidation de l'élection de Karim Ben Cheikh, représentant de la Nupes. En juin dernier, M'jid El Guerrab avait renoncé à se présenter à sa propre succession après que les macronistes ont investi Élisabeth Moreno, ministre déléguée à l'Égalité femmes-hommes. Elle avait été battue au second tour avec 45,93 % des voix. Mais impossible pour Prisca Thévenot à cause de son passif : « Quelqu'un qui a été reconnu de faits de violence n'a pas à siéger à nos côtés », a déclaré Prisca Thévenot lors de l'émission Dimanche en politique sur France 3.
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Il ne pourra pas revendiquer l'étiquette du parti
La députée des Hauts-de-Seine a ajouté que c'était la position du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale et de sa présidente, Aurore Bergé. Pour rappel, en 2017, le député avait défrayé la chronique à la suite d’une altercation l’opposant au socialiste Bor...