Concorde. Au Chili, le président Piñera propose un pacte national avec l’opposition

Sapés par les manifestations de l’automne dernier puis par la crise du coronavirus, les choix conservateurs et libéraux qu’affichait le président Sebastián Piñera lors de son élection en 2018 ont cédé la place à un désir de conciliation et d’union nationale pour relancer le pays.

C’est l’heure des comptes au Chili, et ils ne sont pas bons. Ces derniers mois, des manifestations violentes et répétées ont balayé la superbe du président conservateur Sebastián Piñera, avant que la crise du coronavirus, ce printemps, ne vienne abattre les dernières résistances du gouvernement.

Et maintenant, constate El País, “Sebastián Piñera, le gouvernement et les parlementaires du pouvoir et de l’opposition cherchent à sceller un pacte axé sur la protection sociale, la relance et une stratégie financière pour faire face à la crise économique provoquée par le Covid-19”.

Avec plus de 105 000 contagions et 1 113 morts au 1er juin, le Chili n’en a pas terminé avec le coronavirus, la courbe des contagions s’étant accélérée à la hausse à la mi-mai.

Et il semble loin le temps où, le 19 avril, le président annonçait un “plan de retour au travail”, avant de se voir contraint de confiner sévèrement le Grand Santiago le 16 mai et d’être confronté à des émeutes de la faim.

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“Je vais appeler à un accord transversal” a déclaré Sebastián Piñera le 25 mai, via la plateforme Zoom,

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