Concert à Nice: pour Gabriel Attal "s’évader ne veut pas dire oublier les règles"

Gabriel Attal, invité de
Gabriel Attal, invité de

Samedi soir, 5000 personnes étaient réunies sur la Promenade des Anglais à Nice pour le concert du DJ The Avener. Un rassemblement qui a suscité une vague d’inquiétude concernant le respect des gestes barrières, notamment auprès de certains médecins. Interrogé sur notre plateau ce dimanche, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal affirme que "les Français sont responsables" mais qu'il y aura des adaptations sur la réglementation "en fonction de la situation".

“Les Français ont envie de s’évader”

Invité de BFM Politique, Gabriel Attal est revenu sur les images du concert du DJ The Avener à Nice samedi: “Les vacances commencent, les Français sont passés par une période difficile avec le confinement, ils ont envie de s’évader. Mais s’évader ne veut pas dire oublier les règles”, a-t-il estimé.

Sur notre plateau, le porte-parole du gouvernement s'est voulu rassurant:

“Il n'y a pas eu de reprise de l’épidémie, pas de deuxième vague à ce stade. Elle continue à rôder autour de nous, puisqu’il y a des pays qui ont dû reconfiner massivement." Mais il a reconnu “qu’à certains endroits, en Guyane ou en Mayenne, il peut y avoir des situations plus préoccupantes.”

Une réglementation adaptable

Sur l’absence de masque et la multiplication des contacts physiques lors de la soirée niçoise, il "entend que ça n’a pas été parfaitement, voire pas du tout respecté par certains dans cette fête-là". Mais il estime que les Français "ont adapté les gestes barrières".

"Est-ce qu’il faut mettre un policier derrière chaque Français pour s’assurer qu’il ne sert la main à personne?”, a-t-il poursuivi. Et de répondre: "On considère que les Français sont responsables, qu’ils sont adultes."

Toutefois, si ces manquements venaient à se répéter, l'interdiction de ce type d’événement se posera: "Ca fait partie des réflexions qu’on va avoir. (...) Les règles, on les adapte en fonction de la situation, comme depuis le début."

Article original publié sur BFMTV.com