«La concentration de particules dans l’air deux fois plus élevée aux abords des bouches d’aérations du métro»
L'air pollué du métro parisien est une vraie préoccupation alors que les vagues de chaleur se multiplient.
Le bon air pollué de Paris est loin d’être le meilleur et nous le savons mais c’est 8 à 10 fois pire dans le métro parisien. Comparable à un pic de pollution permanent, l’air pollué des métros préoccupe l’association RESPIRE qui se bat pour une meilleure qualité de l’air, notamment dans les transports. Cette pollution aux particules fines (PM10, PM2,5 et PM1) ne dure que 2h pour les usagers quotidiens mais pour les salariés, l’exposition est quotidienne.
Avec deux études menées en 2019 et en 2021, l’association RESPIRE dénonçait des niveaux de pollution 10 fois plus élevé dans le métro qu’en surface. Ce jeudi 16 juin, un nouveau rapport est publié : la pollution serait deux fois plus élevée dans les métros certes, mais aussi aux abords des bouches d’aération ferroviaires.
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Interrogé ce jeudi, par Paris Match, Tony Renucci, directeur de l’association RESPIRE, condamne «les niveaux de pollution trop élevés et alarmants près des bouches d’aération de la RATP.» Entre octobre 2021 et mai 2022, l’association RESPIRE a mesuré la pollution de l’air au-dessus de 18 bouches d’aérations différentes, à des horaires différentes et sur différents types de métros (sur rails ou sur pneus). Ces sept mois d’étude leur ont permis d’affirmer que la concentration de particules en suspension dans l’air serait en générale deux fois plus élevée aux abords des bouches d’aérations.» Les dépassements pourrait même parfois atteindre jusqu’à dix fois les valeurs habituelles de l’air extérieur pour les stations les moins bien aérées.
Que cinq stations équipées de capteurs
Les sources de cette pollution restent les mêmes que pour les deux précédentes études : «l’usure(...)