Concentré de sonates pour violon et piano

Concentré de sonates pour violon et piano

L'actualité choisie de la grande musique traitée en de petites formes. Cette semaine, du Beethoven par Célimène Daudet et Amanda Favier.

Cette semaine, Célimène Daudet et Amanda Favier nous parlent des sonates de Beethoven pour violon et piano qu'elles ont enregistrées pour NoMadMusic,

un compte rendu du concert de Murray Perahia à la Philharmonie,

un concert de la semaine

et un quiz.

Beethoven (1/4) : les autres sonates

Amanda Favier (violon) et Célimène Daudet (piano). (Photo Jean-François Mariotti)

Si l’on associe les termes «sonate» et «Beethoven», on pense immédiatement aux 32 œuvres pour piano. Mais cette semaine on pense mal, car Beethoven a aussi écrit un cycle de sonates pour piano et violon. «Les sonates pour piano sont juste hors norme. Le cycle pour piano et violon est, pour ce duo, le plus dense, le plus riche, celui qui pousse le plus loin le traitement des deux instruments. Ils dialoguent en permanence, pour se rapprocher ou s’opposer. C’est le répertoire le plus passionnant et le plus difficile. C’est le cœur», explique la pianiste Célimène Daudet, qui sort chez NoMadMusic un premier disque de ces sonates avec la violoniste Amanda Favier.

Les deux musiciennes se sont rencontrée «durant un festival», selon l’une, «alors qu’elles enseignaient», selon l’autre. Elles ont déjà collaboré pour un premier disque, Dans la malle du poilu, qui exhumait les partitions d’un soldat de la Première Guerre mondiale que personne n’avait encore jouées. Amanda Favier raconte : «Dans la malle du poilu nous a beaucoup aidées : c’était des pièces inconnues, qu’il a fallu déchiffrer ensemble, cela nous a fait gagner du temps, en termes de complicité, pour aborder ensuite les sonates. Vous savez, ces sonates, c’est comme du patinage artistique : il faut être extraordinairement précis dans les articulations, cela ne vient pas comme ça, c’est un travail de très longue haleine.»

«Ce premier disque était circonstanciel, explique Célimène Daudet. Les sonates au contraire sont (...)

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