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Affaire Mia : Rémy Daillet et sa famille, toujours à Singapour, n'ont pas embarqué pour Paris

Soupçonné d'avoir contribué à l'enlèvement de Mia en avril et expulsé de Malaisie ce dimanche, Rémy Daillet devait s'envoler pour Paris depuis Singapour. Mais il n'a finalement pas embarqué.

Le Français Rémy Daillet, soupçonné d'avoir contribué à l'enlèvement de la petite Mia, et sa famille ont été expulsés de Malaisie en direction de la France dimanche matin. Ils n'ont toutefois pas embarqué pour Paris après une escale à Singapour, a-t-on appris d'une source proche de l'enquête ce dimanche, confirmant une information de l'AFP.

"Ils sont à Singapour, ils ne sont pas dans l'avion", a déclaré Me Jean-Cristophe Basson-Larbi à l'AFP. La compagne de Rémy Daillet, enceinte, "est hospitalisée, nous avons des craintes pour le bébé" et "Rémy Daillet et ses enfants sont sous la responsabilité des services de police de Singapour", a-t-il ajouté.

Selon nos informations, Rémy Daillet "n’a pas été remis aux autorités françaises à l’aéroport de Kuala Lumpur et il n’est pas sous escorte policière. Il reste aux mains des autorités singapouriennes, et se trouve en zone internationale sous garde policière à l’aéroport de Singapour dans un hôtel. Il ne peut sortir de l’aéroport".

À l'antenne de BFMTV, Jean-Cristophe Basson-Larbi s'en félicite. "Ils ne sont pas montés dans l’avion que la France leur avait assigné avec la complicité de l’État de Malaisie. Parce que les faire monter dans l’avion, c’était amener à une mort quasi-certaine le bébé que porte ma cliente", a-t-il déclaré.

Pour le justifier, l'avocat se base sur "trois certificats médicaux différents de trois spécialistes qui suivaient sa grossesse à Kuala Lumpur".

"L'ennemi public numéro un"

Il s'insurge contre le "calvaire vécu par cette famille depuis le 19 mai", après leur arrestation en Malaisie, "sous pression de la France". "Remy Daillet est considéré comme l’ennemi public numéro un en France", accuse-t-il.

"Quand je vois que tous les moyens ont été jugés comme bons pour nuire à cette famille, au péril de la vie d'enfants nés ou à naître, peut-on venir sereinement en France", s'interroge-t-il.

Rémy Daillet et sa famille avaient été arrêtés fin mai sur l'île touristique malaisienne de Langkawi où ils résidaient, les autorités malaisiennes invoquant l'expiration de leurs visas.

Rémy Daillet fait par ailleurs l'objet d'un mandat d'arrêt émis par un juge de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy dans le cadre de l'enquête sur l'enlèvement de la petite Mia, perpétré à la mi-avril dans un village des Vosges (Est de la France).

L'enfant avait été enlevée par plusieurs hommes de la mouvance complotiste et anti-système à la demande de sa mère, qui n'avait alors plus le droit de la voir seule.

Article original publié sur BFMTV.com

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