Commission européenne: une rentrée dans le flou pour Ursula von der Leyen et la nouvelle législature
Ce devait être le moment phare de cette session de rentrée au Parlement européen. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, reconduite à son poste pour un second mandat, devait annoncer ce mardi 17 septembre aux présidents du Parlement la composition du collège de commissaires pour la nouvelle législature. Un engagement qu’elle ne devrait pas pouvoir respecter, la faute à différents obstacles : le manque de parité au sein de ce collège, des changements de dernière minute, la démission du Commissaire français Thierry Breton...
C’est un début de législature un peu tronqué auxquels vont assister les 720 députés du Parlement européen. Si les élus font leur rentrée politique cette semaine, il va falloir faire encore preuve de patience pour connaître la future composition de la Commission européenne. La faute à des modifications sur le gong, mais pas seulement.
Ursula von der Leyen souhaite un collège de commissaires paritaire ou presque. Elle avait demandé aux 27 États-membres de lui présenter deux candidatures, un homme et une femme. Mais peu ont respecté cette demande. Résultat, la présidente tente, à la dernière minute de rééquilibrer, une commission qui pourrait bien compter moins de 40% de femmes. Et justement, la candidature de la Slovène Marta Kos, proposée la semaine dernière par le Premier ministre Robert Golob, pourrait bien aider Ursula von der Leyen dans sa quête.
Ce mardi 17 septembre, Ursula von der Leyen va donc dévoiler la structure de la future commission et les budgets alloués. Mais il faudra encore attendre pour connaître les titulaires de ces portefeuilles, même s’il ne faut pas écarter une surprise de dernière minute.