Les commentaires de la presse internationale après le retrait de Joe Biden
À 81 ans, le président américain Joe Biden ne briguera pas un second mandat, ouvrant la voie à une candidature de Kamala Harris face à Donald Trump pour l’élection du 5 novembre 2024. Retrouvez ci-dessous les analyses et commentaires au lendemain de cette annonce qui rebat les cartes de la vie politique américaine.
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09 h 55 - Les marchés déboussolés
Les investisseurs tentent d’évaluer l’impact de la décision du président Biden sur les actions, les obligations et le dollar, rapporte The New York Times. Depuis le débat du 27 juin, catastrophique pour Joe Biden, les stratèges financiers misaient sur une victoire républicaine, explique le quotidien. “Mais les paris sur une victoire de Trump ont encore augmenté la semaine dernière, après la tentative d’assassinat contre le candidat républicain.” Le retrait de Biden rebat les cartes. “Beaucoup d’investisseurs s’attendent désormais à une volatilité accrue alors que les traders réexaminent leurs stratégies.” Le prix de l’or, “qui sert souvent de refuge aux investisseurs lors des périodes de volatilité des marchés et de faiblesse du dollar”, n’avait d’ailleurs pas attendu l’annonce de Biden pour augmenter, atteignant un record la semaine dernière. Les traders réévaluent maintenant les chances de victoire de Trump face à un nouveau ticket démocrate. “Beaucoup s’attendent à une volatilité accrue.”
🇸🇪 09 h 48 - Vu de Suède
“Nous éprouvons un grand respect pour la décision qu’il vient de prendre”, a réagi Ulf Kristersson, le Premier ministre conservateur suédois, à l’annonce du retrait de la candidature du président américain sortant. Dans un commentaire envoyé à Svenska Dagbladet, le dirigeant indique ne pas vouloir “spéculer sur ce qui a conduit à la décision du président” ni “sur la personne qui le remplacera”. “Les États-Unis sont un partenaire important pour la Suède et le lien transatlantique est important pour l’Europe”, a ajouté celui qui a rencontré plusieurs fois le président Biden, notamment pendant le processus d’adhésion de la Suède à l’Otan, officielle depuis le 7 mars 2024. La sociale-démocrate Magdalena Andersson, qui était au pouvoir au moment du dépôt de candidature de la Suède à l’alliance militaire, a salué sur X “un leader dont les efforts ont été cruciaux pour la Suède et l’Europe”.