Il commandait des viols d’enfants aux Philippines: un ex-graphiste condamné à 25 ans de prison

L'ancien graphiste de Disney et Pixar, aujourd'hui âgé de 59 ans, avait contacté l'entourage de mineurs aux Philippines afin de les pousser à agresser sexuellement ou violer des enfants.

Une affaire épouvantable. La cour d'assises de Paris a condamné Bolhem Bouchiba, un ancien graphiste "star" de Disney et Pixar, à 25 ans de prison dans la nuit du jeudi 31 octobre au 1er novembre pour complicité de viols et d'agressions sexuelles sur plusieurs centaines de fillettes.

Après un délibéré de plus de six heures, la cour d'assises a reconnu Bouhalem Bouchiba coupable de complicité de viols et d'agressions sexuelles sur mineurs en récidive. Il a également été reconnu coupable de complicité de traite d'êtres humains aggravée sur mineurs en récidive et consultation habituelle de contenu pédopornographique en ligne.

La cour a également retenu la circonstance aggravante d'actes de torture et de barbarie qui lui avait été soumise par le parquet concernant les faits de complicité de viols, d'agressions sexuelles et de traite d'êtres humains.

Il a toutefois été relaxé des faits de détention d'images pédopornographiques "au bénéfice du doute".

La cour d'assises de Paris a également prononcé un suivi socio-judiciaire de 20 ans, l'obligation d'indemniser les parties civiles et l'interdiction définitive d'exercer une profession avec des mineurs.

Lors de sa dernière prise de parole, Bouhalem Bouchiba, crâne dégarni et barbe grisonnante avait une nouvelle fois reconnu sa culpabilité.

"Je prends conscience de tout ce que j'ai fait. Je demande pardon aux victimes", avait-il ajouté.

Le procès du célèbre dessinateur de films d'animation s’était ouvert ce mardi 29 octobre. Bouhalem Bouchiba était jugé pour des faits notamment de viols et d’agressions sexuelles en récidive sur mineurs.

L'ancien graphiste de Disney et Pixar, aujourd'hui âgé de 59 ans, avait contacté l'entourage de mineurs aux Philippines afin de les pousser à agresser sexuellement ou violer des enfants. De l'autre côté de l'écran, l'accusé donnait les ordres, qu'il qualifiait lui-même d'"horribles" et "dégueulasses" et se masturbait.

Article original publié sur BFMTV.com