Gérard Jugnot : “Coluche était comme un grand frère”

Avez-vous le souvenir précis du jour où vous avez rencontré Coluche ?

Gérard Jugnot : Oui. C’était en 1971. Il jouait Thérèse est triste, à l’Alliance française. Et Philippe Noël, le fils de Tsilla Chelton, qui était avec lui sur scène, m’avait invité. J’ai tout de suite été impressionné par sa puissance comique. C’était dingue et immédiat.

A-t-il été une sorte de modèle pour la troupe du Splendid ?

Pas un modèle, mais lui et tous ceux qui faisaient partie de la bande du Café de la Gare nous ont un peu ouvert le chemin. Il était plutôt comme un grand frère. Il nous a aidés financièrement. Je crois, d’ailleurs, que c’est l’un des seuls que nous n’avons pas remboursé. Il ne voulait pas. (Dans le film, Thierry Lhermitte raconte comment Coluche a déchiré le chèque de remboursement qui lui était destiné, ndlr.)

Quels sont les trois premiers mots qui vous viennent à l’esprit en pensant à lui ?

« Rire », bien sûr. « Rue Gazan », où était située sa maison, à Paris. Et puis « violence ». Une violence qu’il avait dans son humour, dans sa vie, avec la moto. Il était fort, aussi. Et puis, malheureusement, sa mort… La violence de sa mort.

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