Collaboration étroite des jeunes d’extrême droite européens en Autriche

Le Front national de la jeunesse (FNJ) français et trois autres mouvements de jeunes d’extrême droite européens ont lancé, vendredi, à Vienne, une plateforme au nom cool et sympa, le «Yeah», pour «Young European Alliance for Hope». Pourquoi en Autriche ? Parce que le parti frère FPÖ y est crédité de 22% des intentions de vote au scrutin du 25 mai (+ 9%), que c’est un joli pays, et que c’est aussi un modèle d’implantation électorale de l’ultra-droite, aux wagons desquels le Vlaams Belang flamand, les Démocrates suédois et le FN français tentent de se raccrocher.

Tant pis, donc, si pour la tête de liste autrichienne aux européennes, Andreas Mölzer, l’UE n’est qu’un «conglomérat de nègres» et qu’en comparaison, «le IIIe Reich était probablement informe et libéral».L’heure est au rassemblement.«Malheureusement, il peut arriver que certains racontent des bêtises, admet quand même Julien Rochedy, le président du FNJ, pour qui ce dérapage ne saurait toutefois remettre en cause la collaboration du FN avec les Autrichiens. A mon avis, cette personne doit être sanctionnée par son mouvement. L’important, c’est que nous avons la volonté farouche de défendre ensemble notre identité, notre liberté et notre civilisation, la plus belle qui soit, en danger actuellement.» Le Yeah, dont le siège sera à Bruxelles, se conçoit comme un think tank. On s’y creusera les méninges pour apporter des idées au groupe parlementaire que l’extrême droite entend constituer après les européennes. Priorité sera donnée au chômage des jeunes et la structure devrait être chapeautée par un Belge du Vlaams Belang. «Notre première rencontre remonte à 2012, lors d’un colloque organisé par mon parti, dévoile Tom Van Grieken. Désormais, chaque été, nous organiserons des forums dans différents pays.»

Rendez-vous est déjà pris pour mai en France, car Marine Le Pen a invité tout ce petit monde à participer au traditionnel défilé du FN en l’honneur de Jeanne d’Arc. Insensible aux critiques, elle conserve son prisme (...)

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