Cold cases : sur la piste des personnes disparues

Il y a des affaires qui marquent forcément les esprits. Les policiers n’en sont pas exempts. Flavien est enquêteur à la cellule cold case de l’OCRVP (Office centrale de répression de la violence aux personnes) au sein du groupe « disparitions inquiétantes ». L’histoire de Lucas Tronche le hante encore.

L’adolescent de 16 ans se volatilise le 18 mars 2015 à Bagnols-sur-Cèze. Une fois n’est pas coutume, l’OCRVP qui intervient généralement en renfort au moins 18 mois après un fait, est cosaisie dès le début aux côtés de la PJ de Montpellier. « On a étudié toutes les pistes. L’exploitation des vidéos de la ville n’a rien donné. La maison de la famille est isolée au milieu des vignes, on a regardé tous les promeneurs, tous les ouvriers agricoles, tous les joggeurs », se souvient Flavien.

Travail minutieux

En temps normal, son travail consiste en premier lieu à une revue complète d’un dossier d’enquête : des centaines d’auditions, de rapports, des perquisitions, des expertises, des vidéos. Les enquêteurs de la cellule cold case démarrent par une large lecture de tous ces éléments qu’ils répertorient dans un tableau en s’interrogeant sur les pistes étudiées : sont-elles ouvertes ou fermées.

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Pendant sept ans, les enquêteurs n'ont pas cessé de chercher Lucas Tronche © Police nationale

En ce qui concerne la disparition de Lucas Tronche, ils ont œuvré « en direct », aux côtés des policiers de la PJ. « De 2015 à 2021...


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