Cold cases en Isère : un homme mis en examen pour deux meurtres commis en 1988 et 2000
Un homme d'une soixantaine d'années a été mis en examen et placé en détention provisoire ce lundi 2 décembre. Il est suspecté d'être impliqué dans le meurtre de Leïla Afif, tuée en 2000 à La Verpillière, et dans celui de Nathalie Boyer, 15 ans, tuée en août 1988.
Un homme soupçonné du meurtre d'une adolescente de 15 ans en 1988 et de celui d'une femme de 40 ans en 2000 en Isère a été mis en examen et placé en détention provisoire ce lundi 2 décembre, a indiqué à l'Agence France presse le parquet de Nanterre, confirmant une information du Parisien.
Le suspect "a été présenté aujourd'hui devant le magistrat instructeur, qui l'a mis en examen" pour les deux homicides, a précisé le ministère public.
"Il a ensuite été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention de Nanterre", a ajouté le parquet.
Identifié par son ADN
Cet homme d'une soixantaine d'années avait été arrêté et placé en garde à vue la semaine dernière dans les locaux des gendarmes de la section de recherches de Grenoble après avoir été identifié par son ADN.
Sa garde à vue avait été levée vendredi matin. Il avait ensuite été présenté à un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Dijon, qui l'avait placé en détention, dans l'attente de son transfèrement à Nanterre.
Il est soupçonné d'être impliqué dans le meurtre de Leïla Afif, tuée en 2000 à La Verpillière, et dans celui de Nathalie Boyer, 15 ans, retrouvée égorgée en août 1988 à Saint-Quentin-Fallavier.
Le pôle des crimes sériels ou non élucidés (les "cold cases") de Nanterre, créé en 2022, a relancé ces deux procédures, désormais jointes. Nathalie Boyer fait partie des victimes du dossier des "disparus de l'Isère" qui concerne neuf disparitions ou meurtres d'enfants dans le département entre 1983 et 1996.