Coke, Gilets jaunes, Johnny Hallyday : Eddy Mitchell se lâche…

Eddy Mitchell en décembre 1993 au Casino de Paris.
Eddy Mitchell en décembre 1993 au Casino de Paris.

À 78 ans, toujours en verve et sans filtre : alors qu'il publie le Dictionnaire de ma vie (éditions Kero), Eddy Mitchella joué le jeu des questions intimes pour Le Journal du dimanche, entre souvenirs et confidences, avec quelques passages savoureux. La drogue ? « J'en ai pris quand je travaillais sous la contrainte, à l'instar de cette tournée Europe 1 en 1976 : 150 dates que j'avais acceptées pour les impôts. J'avais besoin d'un stimulant. J'ai fait toute la tournée sous coke, puis j'ai arrêté aussi sec. »

Le crooner raconte également son addiction au jeu, notamment au poker, une vraie passion à laquelle il mettra fin en demandant à se faire interdire de casino au début des années 1980. « Dès l'ouverture, de 16 heures à 7 heures du matin, j'étais à ma table de poker d'où je ne m'absentais que deux heures, pour mon spectacle, confie-t-il. Il m'est même arrivé d'envoyer un assistant pour jouer à ma place à Deauville. Je lui donnais mes consignes depuis le bar du Normandy (?) Plus que de l'argent, j'ai perdu du temps. »

30 000 dollars en fumée

Il revient également sur sa longue amitié avec son pote Johnny Hallyday, qu'il a connu adolescent quand ils partageaient les mêmes goûts pour le rock. « Mon ami Johnny est mort comme il a vécu, en laissant une dette incroyable aux impôts. Moi, avec le dixième de ses démêlés fiscaux, j'aurais passé des nuits affreuses. Mais lui dormait très bien et dépensait sans s'occuper de son argent, passionné de Lamborghini et de bat [...] Lire la suite