Coincée sept heures la tête en bas, cette randonneuse australienne n’aurait pas dû aller chercher son téléphone
INSOLITE - Nature 1, randonneuse 0. Parfois, mieux vaut abandonner un objet de valeur perdu en pleine nature plutôt que tout tenter pour le récupérer… C’est la morale que peut tirer Mathilda Campbell, une promeneuse victime d’une terrible mésaventure lors d’une banale randonnée en Australie.
Comme le rapporte la BBC ce mardi 22 octobre, la jeune femme se baladait innocemment au début du mois d’octobre dans la région de Hunter Valley, en Nouvelle-Galles du Sud, lorsqu’elle s’est littéralement retrouvée la tête en bas. Après avoir fait tomber son téléphone, Mathilda a glissé dans une crevasse de 3 mètres.
Sur Facebook, les secouristes de Nouvelle-Galles du Sud ont relaté cette triste expérience vécue par la jeune femme qui a passé sept heures « coincée entre deux rochers alors qu’elle essayait de récupérer son téléphone ». Fort heureusement, elle a d’abord pu compter sur l’aide d’amis, incapables de l’extirper de son piège mais en mesure d’appeler les secours en allant à la recherche de réseau téléphonique.
Un sauvetage « difficile »
« La patiente était suspendue par les pieds la tête en bas depuis plus d’une heure » au moment où les secours ont été informés de la chute, relate le service de secours, qui évoque un « sauvetage difficile ». Mais pas suffisamment inquiétant pour entamer le moral de Mathilda, « de bonne humeur » et « détendue », selon les ambulanciers cités par ABC.
Comme on peut le voir sur les photos ci-dessous, ils ont dû sortir les grands moyens pour l’extirper, en déplaçant sept rochers. L’un d’eux pesant près d’une demi-tonne. « L’équipe a dû relever le défi de faire sortir la patiente par un virage serré en 'S' en l’espace d’une heure. Il a fallu un travail d’équipe et un treuil spécialisé pour déplacer un énorme rocher de 500 kg », précise l’ambulancier Peter Watts, présent sur place.
« Dommage pour le téléphone »
Un travail d’équilibriste particulièrement délicat pour maintenir la zone sécurisée. En effet, le plus dur était encore à venir avec l’installation d’une structure en bois sécurisée pour assurer la stabilité de la roche et ainsi permettre aux sauveteurs de travailler sans craindre un eboulement sur la jeune femme.
Après sept heures sous la roche, la randonneuse a finalement été libérée saine et sauve. Non sans quelques « égratignures et contusions mineures ». Un moindre mal.
« Au cours de mes 10 années en tant que secouriste, je n’avais jamais rencontré un travail comme celui-ci. C’était un défi incroyablement gratifiant », a glissé Peter Watts, qui a d’ailleurs précisé que la victime était « policière » dans une interview accordée à ABC.
Une histoire qui se termine plutôt bien, donc. Enfin presque. « Dommage pour le téléphone », malheureusement resté coincé au fond de la crevasse, a glissé avec humour sa propriétaire dans un message en ligne pour remercier l’équipe qui lui a porté secours avec beaucoup de sang-froid.
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