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A Coblence, l’extrême droite européenne refait le monde

Coblence, le 21 janvier 2017.

Réunis en Allemagne, Marine Le Pen et ses alliés voient dans le Brexit et la victoire de Donald Trump le présage de leur victoire sur le vieux continent.

L’un, à Washington, veut «rendre sa grandeur à l’Amérique». Les autres, à Coblence, ont promis de «rendre sa liberté» au vieux continent. Marine Le Pen et plusieurs de ses alliés européens se sont retrouvés samedi en Allemagne, le temps d’un meeting centré sur leurs deux passions communes : pilonner une Union européenne décrite en «prison des peuples»; dénoncer l’immigration et les méfaits de «l’islam politique». Une symbolique involontaire et un peu datée entourait le choix de la ville, lieu d’exil de l’aristocratie française durant la révolution, et de la date, anniversaire de l’exécution de Louis XVI. Mais c’est bien l’avènement d’un «nouveau monde» qu’ont promis les orateurs, inspirés aussi bien par le Brexit que par la récente investiture de Donald Trump.

Au palais des congrès de Coblence, devant quelques centaines de personnes, c’était à qui trouverait la formule la plus percutante contre les bêtes noires de l’extrême droite européenne. Marine Le Pen : «Ce ne sont pas les Allemands qui veulent l’accueil des migrants, c’est le grand patronat allemand; ce ne sont pas les Français qui veulent supprimer les frontières, c’est le grand patronat français». L’Italien Matteo Salvini, de la Lega Nord: «Des peuples entiers sont remplacés sans scrupule par une immigration qui n’a rien à voir avec la solidarité». Le néerlandais Geert Wilders, du PVV : «Dix à vingt pour cent des musulmans sont prêts à défendre l’islam par la force». L’Allemand Marcus Pretzell, de l’AFD, un parti qui officialisait pour l’occasion son rapprochement avec le FN : «Israël est une image de notre futur» dans la façon de gérer les relations avec l’Islam.

Les tournures les plus inhabituelles venaient finalement de la présidente du Front national. Pour ménager des alliés parfois moins remontés qu’elle contre la monnaie unique européenne, Marine Le Pen (...)

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