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La coalition arabe annonce la fin de son opération aérienne au Yémen

Un homme passe devant un véhicule détruit par des frappes aériennes de la coalition arabe à Sanaa (Yémen) le 21 avril 2015

La coalition dirigée par Ryad affirme que «la menace» des rebelles Houthis accusés de liens avec l'Iran a été écartée.

La coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite a annoncé mardi la fin de sa campagne aérienne lancée il y a près d’un moins contre les rebelles chiites au Yémen, affirmant que les opérations entraient dans une phase politique.

L’Iran, accusé depuis le début par Ryad de soutenir militairement les rebelles ce qu’il dément, a salué cette annonce, estimant que c’était un «pas en avant» vers une résolution politique du conflit. Dans le même temps, Washington a rapproché un porte-avions du Yémen et surveillait un convoi de navires iraniens soupçonnés de se diriger vers ce pays frontalier de l’Arabie saoudite, un déploiement qui permettrait aux Etats-Unis de «préserver les options», selon un porte-parole du Pentagone.

A Ryad, le porte-parole de la coalition, le général Ahmed al-Assiri, n’a cependant pas exclu que la coalition puisse intervenir pour empêcher les mouvements des rebelles, soulignant en outre que le blocus maritime serait maintenu. Il a annoncé la fin de l’opération «Tempête décisive», lancée le 26 mars, «à la demande du gouvernement et du président du Yémen», Abd Rabbo Mansour Hadi, aujourd’hui réfugié en Arabie saoudite. Devant l’avancée des rebelles vers Aden (sud), où il était réfugié, c’est Abd Rabbo Mansour Hadi qui avait réclamé l’intervention de Ryad.

«Restaurer l’espoir» : nouvelle opération militaire

La coalition a annoncé le début d’une nouvelle phase, baptisée «Restaurer l’espoir» et portant sur la reprise du processus politique au Yémen, la fourniture d’aides humanitaires et la «lutte contre le terrorisme» dans un pays où Al-Qaeda est très actif. Selon le ministère saoudien de la Défense, les frappes aériennes sont parvenues «avec succès à éliminer les menaces pesant sur la sécurité de l’Arabie saoudite et des pays voisins». Le ministère fait état de la «destruction d’armes lourdes et de missiles balistiques qui avaient été (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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