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Climat : pourquoi le trafic aérien est-il peu taxé ?

The second of five test A 380 superjumbos, the world's largest commercial airliner from the European aircraft manufacturer Airbus, takes off from the Toulouse-Blagnac airport, southern of France, for its first flight, 18 October 2005. AFP PHOTO GEORGES GOBET (Photo by GEORGES GOBET / AFP)

A Montréal, vendredi, se termine le rendez-vous triennal de l'Organisation de l'aviation civile internationale pour définir les règles de réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur.

Il participe à environ 2 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, un impact qui promet de tripler d’ici 2050. S’il était un pays, le secteur aérien serait le sixième plus gros pollueur au monde, entre le Japon et l’Allemagne. D’après la Commission européenne, un vol aller-retour transatlantique émet autant de gaz à effet de serre qu’une personne pour se chauffer pendant un an. Malgré cela, les industriels ont réussi à ne pas être intégrés dans les objectifs de l’accord de Paris sur le climat, premier texte universel sur le sujet signé en 2015.

Ils ont préféré décider de leur propre cadre au sein de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), un groupe parmi les plus opaques au monde, où les observateurs de la société civile n’ont pas de droit de regard sur les prises de décision.

A Montréal, vendredi, s’achève justement la réunion triennale du comité environnemental de l’OACI où 24 Etats, épaulés par les entreprises du secteur, doivent décider de leur réponse aux résultats du rapport alarmant du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), publié en octobre.

Des difficultés pour taxer le kérosène

L’OACI s’est, pour l’instant, engagée à maintenir ses émissions au niveau de 2020, après cette échéance. Cela grâce à un système de compensation carbone, c’est-à-dire que les compagnies aériennes peuvent financer des projets qui participent à la lutte contre le changement climatique pour éviter de réduire leurs émissions. Des engagements assez peu ambitieux et en contradiction avec les conclusions du Giec. Selon ces scientifiques internationaux, les émissions doivent absolument diminuer drastiquement d’ici le milieu du siècle. Même en utilisant tous les moyens de compensation existants et de captation carbone connus, sans (...)

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