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Sur le climat, Macron joue le centre entre Trump et Merkel

La chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron et le président américain Donald Trump), vendredi à Taormina, en Sicile

Alors que Washington devrait annoncer une décision sur les accords de Paris la semaine prochaine, Au G7 de Taormina Emmanuel Macron a joué la carte du pragmatisme avec Donald Trump face à une chancellière allemande dubitative.

Face à la mer ionienne, sur les hauteurs de Taormina, Angela Merkel et Emmanuel Macron n’ont pas vu le même bulletin météo. La discussion sur le climat a «été très difficile» et au bout du compte «pas du tout satisfaisante» a ainsi estimé samedi après-midi, au terme du G7, la chancelière allemande. Et d’ajouter, sans prendre de gants diplomatiques : «nous avons une situation à six contre un». Comprendre six contre Donald Trump. Ce que confirme le document final du G7 qui prend acte de la division : «Les Etats-Unis d’Amérique sont engagés dans un processus d’examen de leur politique sur le changement climatique et sur l’accord de Paris et ne sont pas en mesure de participer au consensus sur ces sujets» y est-il indiqué conformément à ce qu’avait anticipé la veille l’hôte du sommet et chef du gouvernement italien Paolo Gentiloni. A l’inverse, le texte final réaffirme l’engagement ferme des autres membres du G7 et de l’Union européenne à «mettre rapidement en œuvre l’accord de Paris».

Vieille habituée des sommets du G7, Angela Merkel a ainsi mis en avant l’absence de consensus pour appeler à la réduction des émissions de gaz à effets de serre. Et cela pour la première fois depuis des années.

A l’inverse, Emmanuel Macron - nouveau venu dans ce type de grands-messes internationales, comme d’ailleurs Donald Trump - a voulu lui voir des «progrès» au cours de ce sommet : «Il y a quelques semaines encore on pensait que les Etats-Unis allaient quitter le cadre des accords de Paris et qu’aucune discussion ne serait possible». Non seulement ce n’a pas été le cas pointe le chef de l’Etat, mais il veut croire que le leader américain pourrait être sensible «aux arguments mis en lumière par les six autres Etats membres». A savoir l’importance pour l’image des (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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