Climat : « L’urgence appelle à des mesures radicales », selon la Première ministre Élisabeth Borne

© ERIC TSCHAEN-POOL/SIPA

À quoi ressemblera la France de 2050 ? BFMTV a tenté de répondre à cette question lundi soir dans une émission spéciale d’anticipation sur le climat pour justement envisager cet avenir. Deux scénarios des effets de la crise climatique ont été proposés aux téléspectateurs, mais également à la Première ministre, Élisabeth Borne , présente sur le plateau. Face au second scénario beaucoup plus pessimiste sur notre avenir, elle a déclaré que « l’urgence appel[ait] à des mesures fortes, voire radicales ».

Selon elle, le gouvernement s’attelle « à agir pour éviter le deuxième scénario ». « Il faut changer notre façon de produire, de consommer, de nous déplacer, de nous loger », a-t-elle estimé, appelant à ne pas renvoyer toute la responsabilité vers les citoyens.

« Ne pas laisser des gens sans solutions »

Lors de cette interview, Élisabeth Borne est revenue sur de nombreux points. Se déclarant elle-même « quasi » végétarienne, sans vouloir imposer un régime alimentaire aux citoyens, elle a affirmé que « c'est important de consommer peut-être moins de viande , mais de la viande de meilleure qualité et d'éviter la viande importée ».

Après l’alimentation, les transports. La Première ministre a assuré se déplacer, « dès que c'est possible, en train »  mais que ses « contraintes assez lourdes » d'agenda l’empêchent d'éviter complètement l'avion, gros émetteur de gaz à effet de serre. Pour la cheffe du gouvernement, « le défi » de cette urgence climatique, « c'est de répondre à la haute...


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