Des clients d’Airbnb racontent leurs pires galères après des dégâts minimes ou inexistants

Un client d’Airbnb s’est vu réclamer 300 € pour avoir laissé du gel douche dans le tiroir d’un meuble de salle de bain. Ce qui a rappelé à certains des histoires similaires.

La photo du tiroir endommagé par du gel douche, prise par la propriétaire du logement Airbnb.
Compte X @ewwwen_ La photo du tiroir endommagé par du gel douche, prise par la propriétaire du logement Airbnb.

VACANCES - « Mon Airbnb qui me demande de lui payer 300 EUROS (TROIS CENTS) parce que j’ai laissé un gel douche dans le meuble de la salle de bain et que ça a fait une tache ????? ». Ce tweet, qui a dépassé les 16,5 millions de vues en quelques jours, est celui du locataire d’un logement Airbnb. Alors qu’il séjournait à Marseille, Ewen s’est vu réclamer 300 € par la propriétaire, à cause d’une tache de gel douche dans le tiroir d’un meuble de salle de bain.

Sur X (ex-Twitter), cet étudiant de 21 ans publie un message le 19 août, pour dénoncer, photos à l’appui, ce qu’il estime être un abus. On lui réclame 150 euros pour le remplacement du meuble par un artisan et 140 euros pour le tiroir endommagé. Ce qu’il estime être complètement disproportionné. Dans ses échanges avec la propriétaire, sur la plateforme Airbnb, le jeune homme estime que c’est une « démarche malhonnête ».

« Je lui ai expliqué qu’une tache de gel douche, qui plus est à l’intérieur d’un tiroir, ne remettait pas en question l’utilisation du meuble, qu’un coup de peinture ou même un coup d’éponge pouvait régler ce qu’elle considère être un problème », a-t-il témoigné auprès de France 3 Bretagne. Dans ses messages, il indique en outre avoir nettoyé l’ensemble du logement et « retiré les draps » avant de partir.

« 170 € pour un meuble Lidl qui en coûtait 28 »

Toujours selon France 3 Bretagne, le lendemain du tweet devenu viral, Airbnb aurait réagi rapidement et clôturé le litige. Mais la propriétaire, dans la suite des échanges publiés sur le réseau social par Ewen, n’entend pas « en rester là ». « De mon côté, Airbnb n’a rien clôturé, monsieur je sais tout », poursuit-elle. Contactée par France 3, la société de location a confirmé que « le voyageur n’aura pas à payer pour ces dommages ».

Cet épisode, partagé par de nombreux internautes, a rappelé à certains des litiges similaires avec des propriétaires de la plateforme Airbnb. L’un d’entre eux raconte par exemple qu’on lui a demandé le remboursement d’un coffre en plastique cassé durant son séjour, pour une somme de 170 euros, alors que le meuble en question venait de chez Lidl et n’en coûtait que 28.

Un autre relate qu’en 2021, on lui a réclamé 1539 euros pour avoir renversé du vin sur un « canapé Poltronesofà ». Et que 8 mois plus tard, le canapé était toujours dans l’annonce. La tache aussi.

Devant la multiplication des récits d’abus sur la plateforme, une autre conseille de « faire des vidéos de vos Airbnb quand vous arrivez dedans ».

Elle cite notamment l’histoire d’un client Airbnb qui s’était vu réclamer 4000 € pour un liner de piscine, dont l’état était déjà endommagé à son arrivée. D’où la nécessité, s’il n’y a pas d’état des lieux à l’arrivée, de documenter le logement par précaution.

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