Clandestinité, évasion et répression… les coulisses du film iranien "Les Graines du figuier sauvage"

Ce mercredi sort sur les écrans français "Les Graines du figuier sauvage", le nouveau film du réalisateur iranien Mohammad Rasoulof. Inspiré par le mouvement "Femme, vie, liberté", ce brûlot politique explore la lutte entre une jeunesse en quête de liberté et le régime ultraconservateur des mollahs. France 24 revient sur la genèse du projet, du tournage du film en Iran dans le plus grand secret aux risques pris par l’équipe de production.

L'affaire avait défrayé la chronique lors du dernier Festival de Cannes et suscité un scandale en Iran. Le 12 mai, alors qu'il vient d'être condamné à huit années de prison pour "collusion contre la sécurité nationale", le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof annonce qu'il est parvenu à fuir son pays. Dix jours plus tard, il monte les marches cannoises pour présenter "Les Graines du figuier sauvage", son nouveau film, brandissant les photos de ses acteurs restés en Iran, comme pour les protéger de la répression du régime.

"Quand le mouvement 'Femme, vie, liberté' a débuté, je me trouvais en prison. Ça a été une expérience unique d'essayer de suivre depuis l'intérieur les évolutions de la société", raconte Mohammad Rasoulof, affirmant avoir été "stupéfait de la portée des protestations et du courage des femmes".


Lire la suite sur FRANCE 24

Lire aussi:
Iran : quel espoir pour les femmes ? Parlons-en avec V. Asayesh, A. Tavakoli, F. Vahid
Iran : deux ans après la mort de Mahsa Amini, une "révolution culturelle" est en marche
La répression des manifestations en Iran a mené "à des crimes contre l'humanité", selon l'ONU