Claire Chazal: «Je préfère la bienveillance à la polémique»

Affaires Hulot ou PPDA – le père de son fils unique –, relations hommes-femmes, rencontres sur les réseaux sociaux… Claire Chazal affiche la couleur. Interview.

« Je dors mal. Je dors toujours mal. Là, j’ai dû dormir cinq heures… » Elle n’a pourtant pas de cernes. Visage nu, sans maquillage, elle fait moins que son âge, 65 ans. Fluidité des gestes, souplesse. Quand elle se hisse à genoux sur la banquette pour fermer la fenêtre, on dirait une gamine. Elle porte des baskets, un pantalon large par-dessus son collant de danse, un tee-shirt blanc sous un grand pull en cachemire. Après l’interview, ce matin au Flore, elle va foncer à la Bastille, fidèle à son cours de danse, parmi une cinquantaine de professionnels. « J’aime ça, retrouver le prof, le pianiste, les autres… On travaille, on se concentre, on ne s’observe pas… » Barre au sol, toujours le même entraînement. Tous acharnés, comme elle. Rien de tel qu’une centaine d’abdos pour évacuer les angoisses.

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Claire Chazal vient d’enregistrer hier soir son premier « Grand échiquier ». Répétitions toute la journée avec les artistes, puis deux heures d’émission filmée le soir, en continu, comme un faux direct. Le vrai direct, on n’a plus les moyens. Trop de répétitions, trop cher. Le différé devrait apaiser ses inquiétudes : s’il y a de graves erreurs, on peut couper. Mais non. « La veille, j’ai cogité toute la nuit. Et cette nuit, je repassais toutes mes séquences ! » Jamais rassurée, c’est son moteur. Elle a le même trac que les artistes qu’elle a reçus : Daniel Auteuil, Eddy Mitchell, Jacques Weber, Lambert Wilson, Zabou Breitman… La plupart sont de vieilles connaissances. Elle ne dit pas « on est très amis », formule galvaudée dans ce milieu. Elle précise : « Je crois que je peux dire que nous nous entendons très bien. Je les avais tous déjà reçus… »
Quarante ans de(...)


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