L'entraîneur des arrières du Stade Toulousain Clément Poitrenaud explique la révolte de son équipe en seconde période face à Montpellier (23-9) par sa capacité à se libérer du poids qui pesait sur ses épaules à l'amorce de ce premier doublon.

Clément Poitrenaud, (entraîneur des arrières de Toulouse après la victoire contre Montpellier) :« En première période, on a réalisé des séquences intéressantes, même si on n'a pas eu la capacité de breaker la défense montpelliéraine. On sentait quand même qu'on avait des possibilités, c'est l'indiscipline qui ne nous a pas permis de nous installer dans leur camp. Ça a s'est décanté en seconde période, grâce notamment à l'apport du banc, et puis surtout avec une énergie un peu différente et des garçons qui ont réussi à se lâcher complètement alors qu'ils étaient crispés au début. C'est bien, on avait anticipé cette période en préparant les garçons à ces échéances.

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On n'avait pas tablé sur un bonus offensif, car quand tu reçois le champion, tu as l'humilité de penser que si tu le bats, c'est déjà bien. Évidemment qu'on est hyper satisfaits. Mais ce n'est que le premier doublon, il en reste quatre ou cinq. On va savourer mais redescendre rapidement pour préparer la réception de Bayonne (samedi, 15h). Ce n'est que le début. Un match, ça se construit dans la durée, ça ne se fait pas en vingt minutes, il y a un travail de sape qui a été fait par les mecs qui ont démarré, il a fallu aussi résister à la charge des Montpelliérains. À la mi-temps, les garçons ont décidé de se lancer dans la bataille, d'y mettre de l'énergie. Il manquait cette petite étincèle pour faire basculer les choses et l'apport du banc et cette capacité à s'enlever un peu de pression nous ont permis de mettre en place notre rugby. »

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