En Cisjordanie, peu d'espoir de voir réussir les négociations de Doha

Après plus de dix mois de guerre meurtrière à Gaza, et au moment où le bilan a dépassé les 40 000 morts dans l’enclave côtière, une nouvelle série de négociations ont eu lieu depuis hier. Elles visent à trouver un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et à obtenir la libération de dizaines d’otages. Mais pour les Palestiniens, ce nouveau cycle de pourparlers ressemble à tous les autres.

Les rues de Ramallah sont calmes, du moins, pas plus animées que d’ordinaire, signale notre correspondante, Alice Froussard. En Cisjordanie, partout, comme ici, l’ambiance est morose. La guerre dure depuis plus de dix mois, le nombre de morts ne cesse de croître et a passé la barre des 40 000 selon le ministère de la Santé du Hamas. Les gros titres sont de pire en pire, à mesure que les jours passent. Les négociations qui ont repris à Doha en vue d'un cessez-le-feu ? Personne n’y croit vraiment, explique un commerçant à proximité du marché. « Netanyahou, depuis le début des pourparlers, il n’a fait que bloquer les discussions. Il n’a jamais donné de poids aux négociateurs, accuse le quadragénaire. Alors oui, au fond, on aimerait bien que ça marche, que lui et son gouvernement abordent enfin la question avec des solutions. Tout le monde veut que cette guerre cesse ».


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