Cisjordanie, Pavel Dourov, Suisse : les informations de la nuit

Washington annonce de nouvelles sanctions contre des colons israéliens en Cisjordanie. Leur “violence […] compromet les perspectives de paix et de stabilité dans la région”, a déclaré le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, mercredi, exhortant Israël à lutter contre ces groupes “extrémistes”. Cette nouvelle salve de sanctions vise en particulier une organisation non gouvernementale, Hashomer Yosh, et ses dirigeants, accusés d’apporter un soutien matériel à la colonie sauvage de Meitarim, en Cisjordanie, selon le département d’État. Pour Ha’Aretz, cette mesure vise indirectement les ministres israéliens d’extrême droite du gouvernement de Benyamin Nétanyahou, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich. Des membres éminents d’Hashomer Yosh sont “proches des deux ministres et d’autres élus nationalistes d’extrême droite”, rappelle le quotidien de gauche israélien. Les deux hommes sont dans le viseur de Washington, qui les considère “comme étant à l’origine d’une grande partie des troubles actuels en Israël”. L’annonce de ces sanctions survient le jour même où l’armée israélienne a lancé une opération militaire de grande ampleur dans le nord de la Cisjordanie occupée, tuant selon elle neuf combattants palestiniens.

Le patron de Telegram, Pavel Dourov, mis en examen. Le fondateur milliardaire de la messagerie d’origine russe s’est vu imposer mercredi un lourd contrôle judiciaire l’obligeant à rester en France. Le juge d’instruction parisien qui l’a mis en examen lui reproche de ne pas agir contre la diffusion de contenus criminels sur Telegram. Dourov a été interpellé samedi dans l’aérogare du Bourget en vertu d’un mandat de recherche français, puis placé en garde à vue. Selon une source proche du dossier, confirmant une information de Politico, le patron de Telegram et son frère Nikolaï, tous deux cofondateurs de la messagerie en 2013, faisaient l’objet depuis mars de mandats de recherche émis par la justice française dans le cadre d’une enquête préliminaire. Les ennuis judiciaires de Pavel Dourov ne sont pas circonscrits : une source proche du dossier a indiqué à l’AFP mercredi qu’une seconde enquête venait d’être ouverte, le visant pour des “violences graves” sur un de ses enfants à Paris.

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