La circoncision n'est pas seulement une pratique religieuse !
En cas, par exemple, de phimosis, lorsqu’un excès de peau recouvre le prépuce, ou en prévention pour réduire la vulnérabilité à l’infection par le VIH. Sa pratique pour motif religieux fait débat, en Allemagne notamment, où les communautés juives et musulmanes ont crié au scandale lorsqu’un tribunal a décidé, en 2012, d’interdire cette opération, jugeant que c’était une atteinte à l’intégrité physique des enfants. Une loi a dû être votée en urgence outre-Rhin afin d’autoriser la circoncision pour motif religieux.
C’est l’une des plus anciennes interventions chirurgicales connues : des dessins rupestres du néolithique la représentent, et Hérodote rapporte qu’elle était pratiquée par les Egyptiens au Ve siècle avant J.-C.
On circoncit aussi dans plusieurs religions animistes, notamment chez les aborigènes d’Australie, les Polynésiens.
Dans le judaïsme, la circoncision est un rite fondamental : la cérémonie, baptisée Brit milah (l’alliance), a lieu au huitième jour de l’enfant à la synagogue ou au domicile de la famille – elle est pratiquée plus tard en cas de conversion. Elle est le fait du mohel, un circonciseur, et scelle l’alliance avec Yahvé.
Chez les musulmans, elle est connue sous le nom de Tahara (purification). L’opération peut être faite entre le septième jour de l’enfant et ses 13 ans (lorsqu’il est pubère). En France, elle est réalisée à l’hôpital ou à la maison avec les services d’un mohel. Ce rite ne s’accompagne pas de prières, et n’est pas mentionné dans le Coran. (...)
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