Ciotti ou Retailleau ? Pradié ne donne pas de consigne de vote chez LR

(LtoR) French MP Eric Ciotti, French MP and secretary general of the LR party Aurelien Pradie and the president of Les Republicains (LR) group in the French Senate Bruno Retailleau, candidates to the LR party's presidency, pose after a hearing before the national council of the right-wing LR party in Paris on November 26, 2022 as part of the upcoming election for the presidency of the movement. (Photo by Geoffroy Van der Hasselt / AFP)

LES REPUBLICAINS - Aurélien Pradié, arrivé troisième au premier tour de l’élection à la présidence du parti Les Républicains, ne donnera pas de consigne de vote pour le second tour les 10 et 11 décembre, a annoncé ce mardi 6 décembre le député du Lot au Figaro.

« Je ne donnerai aucune consigne de vote (...) je laisse les adhérents libres de leur choix et je leur fais confiance », a indiqué Aurélien Pradié, qui votera « dans le secret de l’isoloir ».

Le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a récolté 42,73 % des voix au premier tour dimanche, contre 34,45 % pour le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau. Aurélien Pradié est lui arrivé troisième avec 22,29 % des voix.

« On est très courtisés depuis hier », reconnaissait lundi un soutien d’Aurélien Pradié en évoquant les deux camps restant en lice. « Que d’amour mes amis ! », avait ironiquement tweeté le député du Lot.

Se positionner sur la réforme des retraites

« Je crois que je n’avais jamais été autant aimé », insiste-t-il dans Le Figaro : « Mais attention à la drague, quand elle n’est pas sincère et qu’elle est insistante, elle peut tourner à la grossièreté ».

Interrogé sur ses contacts avec ses concurrents Éric Ciotti et Bruno Retailleau, Aurélien Pradié dit les avoir tous les deux félicités.

Mais, dit-il, « s’ils veulent respecter les 22 % d’électeurs qui m’ont fait confiance, il faut s’intéresser aux idées. Près d’un quart des adhérents a choisi un candidat qui rejetait la réforme des retraites proposée par Emmanuel Macron au motif qu’elle est injuste. J’attends qu’avant le second tour mes amis se positionnent sur la réforme des retraites ; qu’ils disent très clairement que les Républicains ne pactiseront ni avec Emmanuel Macron, ni avec Éric Zemmour ni avec Marine Le Pen. »

« Éric et Bruno », conclut-il, « porteront-ils avec nous ces combats qui sortent des rengaines et incarnent la droite qui parle à tous les Français ? ».

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