Quinze universités s'opposent à la hausse des frais de scolarité pour les étudiants étrangers

A l'université de Lyon-II, en 2009.

Des établissements font bloc contre la multiplication par quinze des tarifs afin d'obtenir un recul des délais d'application du plan «Bienvenue en France» prévu pour la rentrée 2019.

Quinze universités ont annoncé leur refus d’augmenter les frais d’inscription pour les étrangers prévue dans le plan «Bienvenue en France». Elles rejoignent ainsi l’Université Paris-Nanterre qui a clarifié sa position dans un communiqué datant du 12 décembre. La forte hausse annoncée à l’automne par le gouvernement a fait réagir officiellement pour l’instant les universités Clermont-Auvergne, Aix-Marseille, Toulouse Jean-Jaurès, Lyon-II, Nanterre, Rennes-II, Angers, Le Mans, Tours, Rennes-I, Caen, Rouen, Strasbourg, Lorraine et l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Elles font bloc contre le coût d’une inscription en licence qui passera de 170 € par an à 2 770 € et en master (ou doctorat) de 243 € (ou 380 €) à 3 770 € pour les étudiants non communautaires (hors Union européenne). «Nous demandons un retrait de la hausse des frais d’inscription et la mise en place d’une réflexion collective sur l’accueil des étudiants étrangers», détaille à Libération Nadia Dupont, la chargée de mission formation à l’université Rennes-II. «Au-delà des questions de fond (attractivité de nos universités, accueil des étudiants), ce qui pose problème avec le plan "Bienvenue en France", c’est la méthode et le calendrier», expose Mathias Bernard, le président de l’université Clermont-Auvergne.

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Clermont-Auvergne est la première à officialiser (le 9 ajnvier) son refus d’appliquer la hausse, en discussion depuis novembre dans les universités. «Mon université, comme d’autres, est assaillie de demandes venant d’étudiants internationaux déjà inscrits qui aimeraient poursuivre leurs études et de futurs étudiants qui veulent savoir notre position. Nous nous devions d’être (...)

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