A Christine Boutin, l'Internet pas reconnaissant

Christine Boutin, lors de sa conférence de presse pour annoncer son retrait de la vie politique, à Rambouillet, samedi.

Les utilisateurs français des réseaux sociaux se sont réjouis de l'annonce, samedi, du retrait de la scène politique de la très conservatrice Christine Boutin. Florilège.

«Compte tenu de mes quarante années de vie politique, mon influence restera.» Christine Boutin a la foi. Alors qu'elle a annoncé quitter la vie politique à l'âge de 73 ans, l'ancienne ministre du Logement sous Nicolas Sarkozy explique ainsi à l'agence Reuters qu'elle estime laisser une trace. A ceux qui, samedi, regrettaient son annonce (car il y en a aussi), Christine Boutin a encore tenu à apporter un mot «rassurant» : «Ma parole et mon pouvoir d’influence sont toujours là !», a-t-elle promis.

Il est d'ores et déjà acquis qu'une partie des internautes ne l'oubliera pas… ni ne la regrettera. Plusieurs «pots de départ de Christine Boutin» étaient par exemple organisés sur Facebook ce dimanche, notamment un par le bar gay parisien le Cox.

Quand un célèbre bar gay organise le pot de départ de Christine #Boutin pic.twitter.com/A46O3BIeYF

— Jean-François Guyot (@JFGuyot) 22 octobre 2017

Car celle qui fut députée des Yvelines de 1986 à 2007 a marqué – et souvent choqué – la communauté des internautes par ses prises de position rétrogrades et homophobes.

«On ne te regrettera pas»

En 2015, elle a d'ailleurs été condamnée pour incitation à la haine, après avoir estimé que «l’homosexualité est une abomination». Pour rappeler brièvement ses faits d'armes, Christine Boutin (dont il faut préciser qu'elle a aussi pris position contre la peine de mort et cultivé une image humaniste sur des questions telles les prisons, le logement d’urgence, les banlieues ou les migrants) s'est d'abord fait connaître en 1998 lors du débat sur le Pacs, auquel elle était fermement opposée. On se souviendra par exemple de ses interventions, parfois Bible à la main ou en pleurs lorsque le Premier ministre de l’époque, Lionel Jospin, l’avait qualifiée de «marginale» et (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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