Christine Arron : "La Marche Nordique est un sport accessible à tous"

Les Journées Nationales de la Marche Nordique sont de retour. L’occasion idéale de s’initier gratuitement à cette pratique dérivée du ski de fond. La sprinteuse Christine Arron, championne du monde du relais 4 x 100 mètres en 2003, chargée de mission à la Fédération française d'athlétisme a répondu à nos questions.

Paris Match. En quoi consiste les journées Nationales de la Marche Nordique ?
Christine Arron. Le principe est simple, 700 clubs d’athlétisme proposent à l’année cette discipline en France. Lors de ces journées, près de 350 clubs y participent. L’objectif est de faire découvrir la pratique aux novices, qu’ils puissent comprendre la technique grâce aux entraineurs. Car comme dans tout sport, il faut acquérir une technique. Comment bien dérouler le pied, l’endroit où il faut planter le bâton… Toute cette coordination n’est pas si évidente au début. Ces journées permettent donc de s’initier gratuitement à la marche nordique. Au programme, des séances de Nordic’Fit, Nordic’Fit Cardio et Nordic’Relais. Mais aussi des virées de 3 à 6 kilomètres. Autant de degrés d’intensité adaptés en fonction de ses capacités et de ce que l’on souhaite faire.

La marche nordique est à l’opposé de votre spécialité, le sprint, qu’est ce qui vous séduit dans cette activité ?
C’est vrai que ce n’est pas tout à fait la même vitesse. J’ai été sportive de haut niveau et à la fin de ma carrière d’athlète, je cherchais une certaine motivation pour continuer à m’entrainer. En rejoignant la Fédération Française d’Athlétisme pour développer le sport en entreprise, j’ai découvert la marche nordique à travers une formation. Je me suis aperçue que c’était un sport qui pouvait être dynamique et cardio.

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Elle sollicite 80% des muscles

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Cette discipline est en plein rajeunissement …
C’est un sport accessible à tous qui ne nécessite pas énormément de matériel. Il vous suffit de vous munir d’une paire de basket et de bâtons. L’évolution est significative chez les moins de trente-cinq ans qui représentent 9% des pratiquants en 2020 alors qu’en 2018 ils ne(...)


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