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«Christina Oxenberg a voulu restituer sa part de vérité sur Ghislaine Maxwell»

Notre correspondant à New York, Olivier O’Mahony, s'est entretenu avec Christina Oxenberg, auteur d’un livre choc sur Ghislaine Maxwell qui sera jugée à partir du 29 novembre. Il revient sur cette rencontre et évoque les issues possibles du procès qui fascine et révulse l’Amérique.

«Trash» : déchets, c’est ainsi que Ghislaine Maxwell qualifiait les jeunes filles qu’elle rabattait pour le compte de son mari. C’est aussi le titre du livre de Christina Oxenberg, ancienne relation de l’épouse du milliardaire. Lors d’une conversation éprouvante, Ghislaine Maxwell ne lui a rien caché de ses activités. Révoltée, elle a tiré de ces confidences ce livre qui dresse un portrait effrayant de celle dont le procès débutera le 29 novembre.

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Comment avez-vous découvert le témoignage de Christina Oxenberg ?
Je cherchais des gens qui puissent me parler de Ghislaine Maxwell de manière intéressante, qui ont eu avec elle plus qu’une simple connexion sociale. C’est le cas de Christina Oxenberg qui lui a proposé de devenir son «ghost writer», c’est à dire d’écrire ses mémoires à sa place.

Pendant trois heures, Ghislaine Maxwell a parlé ouvertement de ses agissements et de son rôle de rabatteuse auprès de Jeffrey Epstein

Quel est le but de son livre ?
Elle tient à restituer sa part de vérité. Elle avait jusqu’à présent donné peu d’interviews sur Ghislaine Maxwell et elle considère que les journalistes qui l’ont beaucoup citée ont commis des erreurs factuelles. Elle a décidé d’écrire ce livre afin que son témoignage fasse date dans l’histoire de cette tragédie. Elle veut vraiment apporter un témoignage éclairant pour les victimes et pour aider la justice.

Quel regard porte-t-elle sur Ghislaine Maxwell ?
Elle la déteste depuis le premier jour où elle l’a rencontrée. Pour Christina Oxenberg, Ghislaine Maxwell n’est qu’une espèce de mondaine superficielle dénuée de toute authenticité. C’est quelque chose qui lui a sauté aux yeux dès leur première(...)


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