Pour Christian Jacob, «ces législatives sont un rebond pour les LR»

Le président des LR a fait part, jeudi 26 mai sur RTL, de ses analyses sur la potentielle fin du permis à points, le burkini, la polémique Damien Abad, mais aussi les chances des LR aux législatives.

Christian Jacob a d’abord expliqué, suite à un possible retrait du permis à points, que « oui c’est une bonne chose », puis a poursuivi : « J’ai cru comprendre que c’était pour des raisons techniques et de coûts. Il faut bien évidemment maintenir l’amende. On a beaucoup connu les paroles et les actes non tenus par Emmanuel Macron. »

Vint ensuite une question sur la décision de suspendre l’autorisation du burkini par la justice, après qu’elle eut été autorisée par la mairie de Grenoble : « C’est le préfet de l’Isère qui a fait une saisine en référé et il a eu raison. Il faudra l’encadrer davantage. Le maire l’a fait pour des raisons religieuses et c’est pour cela que le tribunal administratif a été saisi. La décision d’Éric Piolle est complètement folle, on est en plein délire islamogauchiste . C’est la porte ouverte à tout, et je pense qu’il faille l’encadrer par la loi. »

« Nous avons un ancrage territorial et des candidats, contrairement à LREM, qui vivent dans leurs circonscriptions. »

La polémique Damien Abad a également été abordée. Christian Jacob a, dans un premier temps, demandé s’il « peut se regarder dans une glace en se levant », avant de fustiger le gouvernement : « Quand le gouvernement dit qu’il n’avait pas d’informations, on a envie de se pincer. J’ai été l’objet d’aucune saisine ni signalement de victimes. En 2017, les journalistes avaient fait un papier sur « un proche de François Fillon » » qui faisait l’objet de rumeurs à ce sujet. Pour lui, « c’est à lui [Abad] et au gouvernement de décider s’il reste ou pas. Son comportement politique est assez ignoble. Je parle sur ce que je connais, c’est-à-dire son comportement politique. Matignon savait, le président aussi, je n’ai pas d’autres(...)


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