Christian Estrosi : « Je veux faire de Nice une “safe city” »

​​​​​Quinze ans après le début de son premier mandat, le maire de Nice projette sa ville en 2030. Au lendemain de l'attentat d'Arras et de la tempête Aline, qui s'est abattue sur l'arrière-pays le 20 octobre, celui qui a déjà fait de Nice la ville la plus vidéosurveillée de France veut désormais construire une safe city, orientée avant tout vers la sûreté des personnes, la sécurité sanitaire et environnementale.

« Je ne sais pas ce qu'il m'arrivera en 2026. Mais ce qui m'intéresse, c'est de laisser ma ville sur une trajectoire irréversible », confie Christian Estrosi, qui aura certainement à affronter son meilleur ennemi, Éric Ciotti, aux prochaines élections municipales. En cas d'échec, le vice-président d'Horizons annonce qu'il arrêtera la politique. À moins qu'Édouard Philippe ne l'emporte à la présidentielle de 2027 et n'offre à l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy de nouvelles opportunités nationales…

Le Point : Comment voyez-vous Nice en 2030 ?

Christian Estrosi :Il y a quatre sujets primordiaux pour l'avenir : la sécurité, la santé, la transition écologique et l'économie. Vous pouvez développer tous les projets que vous voulez, si vous ne placez pas la sécurité au sommet, tout peut s'écrouler du jour au lendemain. Nice est déjà une smart city ; en 2030, elle sera une safe city. En 2026, nous aurons le premier centre d'hypervision urbain et de commandement de France, intégré au futur hôtel des polices, qui bénéficiera des toutes dernières technologies [...] Lire la suite