"Les choses vont changer" : le jour où Steven Spielberg a annoncé que Zorro serait l'un des derniers films à résister aux images de synthèse
Steven Spielberg fait partie de ces réalisateurs qui, tellement expérimentés, savent déjà ce qu’il va se passer dans l’industrie avant que cela n’arrive. Un exemple : l’expert dans le domaine savait déjà, sur le tournage du Masque de Zorro (1998) que les images de synthèse étaient sur le point de prendre d’assaut le monde du cinéma, diminuant considérablement l’utilisation des effets pratiques.
En 1993, le réalisateur mélangeait lui-même les images de synthèse avec ses animatroniques dans Jurassic Park – révolutionnant le genre au passage. En 1998, il prédisait donc la fin du cinéma tel qu’il a été créé.
Zorro, la fin d’une époque
Il y a 26 ans, le 17 juillet 1998, sortait un film d’aventure à suspense mythique qui allait rapporter 94 millions de dollars aux États-Unis et 250 millions de dollars dans le monde entier : Le Masque de Zorro réalisé par Martin Campbell, avec Antonio Banderas – qui était alors déjà bien établi à Hollywood grâce des films tels que Evita et Entretien avec un vampire –, Catherine Zeta-Jones et Anthony Hopkins.
Cependant, sur le tournage, il y avait une personne qui voyait là la fin d’une époque, et du cinéma tel qu’il a été inventé : l’un des producteurs exécutifs du film via sa société Amblin Entertainment, un certain Steven Spielberg.
Dans une interview accordée à Yahoo l’an dernier, Antonio Banderas s’est souvenu d’une conversation particulière avec Spielberg sur le plateau qui s’est donc avérée prémonitoire.
“St…
En voyant ce film terminé, Steven Spielberg a préféré retirer son nom du générique !