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Les choix douloureux des centristes pour la primaire

L'ex-président de l'UDI Jean-Louis Borloo, le 8 octobre 2014 à Paris

Faute d’un leader capable de porter leurs couleurs, ils en sont réduits à soutenir un des candidats en lice pour décrocher l’investiture LR. L’UDI se partage aujourd’hui inéquitablement en cinq grandes familles.

Les centristes de l’UDI font face aujourd’hui à l’épreuve qu’ils redoutent le plus, celle des choix. Le parti, héritier de la vieille UDF, piloté par Jean-Christophe Lagarde, le député maire de Drancy (Seine-Saint-Denis), a décidé de ne pas participer à la primaire ouverte de la droite et du centre organisée par le parti Les Républicains. Faute d’un leader capable de porter leurs couleurs, les ténors de l’UDI en sont réduits à soutenir un des candidats en lice pour décrocher l’investiture LR et inciter leurs électeurs à les suivre pour aller voter à cette consultation… ou bien à temporiser en attendant de voir qui sera l’heureux gagnant.

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Jean-Louis Borloo, le père fondateur de l’UDI, sera ce samedi présent à Vannes pour la réunion des clubs «perspectives et réalités», créés en 1966 afin de réunir des personnalités de la société civile autour de la personne de Valéry Giscard d’Estaing. Officiellement, l’ancien ministre de l’Ecologie de Nicolas Sarkozy n’effectue ce déplacement que pour parler de son nouveau cheval de bataille, l’électrification du continent africain. Mais, après la non-surprise de l’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, nombreux sont ceux qui, au sein de l’UDI, attendent un signe de celui qui reste une des personnalités les plus emblématiques du centre.

«C’est vrai qu’il est attendu un peu comme l’oracle», sourit un député UDI. «Aujourd’hui il s’ennuie. Son projet de fondation pour l’électrification de l’Afrique n’avance pas et il est très tenté de revenir faire entendre sa voix par rapport au climat actuel et au lancement de campagne très droitier de l’ancien président de la République», confie un de ses récents interlocuteurs. Jean-Louis Borloo le dément (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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