La Chine tente de s'approprier une de ses spécialités, la Corée du Sud grogne

Le kimchi est considéré comme « la nourriture de l’âme » en Corée du Sud, en plus d’être lié à « l’identité de la nation ».
Le kimchi est considéré comme « la nourriture de l’âme » en Corée du Sud, en plus d’être lié à « l’identité de la nation ».

En Corée du Sud, on ne badine pas avec le kimchi. La préparation traditionnelle de ce plat, constitué de piments et de légumes assaisonnés puis fermentés, figure depuis 2015 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco. « La tradition de la préparation du kimchi a des centaines de variantes. (...) Bien que les différences dans les conditions climatiques locales et les préférences et les coutumes des familles entraînent des variations dans les ingrédients et les recettes, la préparation du kimchi est une coutume commune dans tout le pays », peut-on notamment lire sur le site de l'institution de l'ONU.

Ce plat est depuis quelques jours au centre de tensions culturelles entre la Corée du Sud et la Chine, relate la BBC. En cause, de fausses informations relayées par les autorités chinoises dans les médias. Pékin a affirmé avoir obtenu une certification de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) pour son processus de fabrication du kimchi. Mais Séoul est montée au créneau, expliquant que cette certification ne concernait que le pao cai, un autre type de légume mariné consommé en Chine, qui « n'a rien à voir avec le kimchi », souligne The Korea Herald. Le média précise que la liste ISO indique clairement que « ce document ne s'applique pas au kimchi ».

Nourriture de l'âme

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