La livraison d’armes par la Chine à la Russie serait une « ligne rouge » pour l’Union européenne, a pour sa part averti Josep Borrell, chef de la diplomatie.

Des accusations qui passent mal. Washington a indiqué dimanche 19 février que Pékin envisageait de fournir des armes à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine. Réplique de la Chine immédiate. Le gouvernement chinois a nié les accusations américaines et a accusé les États-Unis de « jeter de l'huile sur le feu » avec ces déclarations. À quelques jours du 24 février, un an après le début de l'invasion russe, la pression occidentale s'accroît sur la Chine, qui n'a jamais appuyé ni critiqué publiquement l'offensive, tout en exprimant plusieurs fois son soutien à Moscou face aux sanctions occidentales.

Dimanche, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a averti que la Chine envisageait de fournir des armes à la Russie, à l'issue d'une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi à Munich, en marge de la conférence sur la sécurité. Des déclarations qualifiées de « fausses informations » lundi par Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

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« Nous n'acceptons pas que les États-Unis pointent du doigt les relations entre la Chine et la Russie, et encore moins qu'ils exercent des pressions et des contraintes », a-t-il déclaré lors d'un point de presse régulier. « Ce sont les États-Unis et non la Chine qui envoient constamment des armes sur le champ de bataille », a-t-il ajouté, et « la communauté internationale sait clairement qui appelle a [...] Lire la suite

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