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Chine, Iran… L’administration Biden dessine les contours de sa future diplomatie

Pour Antony Blinken, la Chine est « le défi la plus important des États-Unis. (Illustration.)
Pour Antony Blinken, la Chine est « le défi la plus important des États-Unis. (Illustration.)

À la veille de l'investiture de Joe Biden, ses futurs ministres ont affiché, mardi 19 janvier, leur fermeté face à la Chine et à l'Iran pour faire taire les accusations de faiblesse, tout en promettant de rompre avec la diplomatie unilatéraliste de Donald Trump. « Nous pouvons remporter la compétition avec la Chine » : le prochain secrétaire d'État américain Antony Blinken a annoncé la couleur dès le début du processus de confirmation, par le Sénat, des membres désignés par le président élu des États-Unis pour intégrer son gouvernement.

Reprenant une rhétorique chère à l'administration Trump, il a décrit la superpuissance rivale comme le pays qui pose à l'Amérique « le défi la plus important ». Surtout, il a reconnu que le président républicain sortant, qui trouve rarement grâce aux yeux des démocrates, avait « eu raison d'avoir une position plus ferme face à la Chine ».

À la veille de quitter la Maison-Blanche, Donald Trump a sûrement pu apprécier ce satisfecit, lui qui a mis en avant sa stratégie face à Pékin. « Nous avons redynamisé nos alliances et uni les nations du monde pour faire face à la Chine comme jamais auparavant », a affirmé le milliardaire lors d'un discours d'adieu diffusé par la Maison-Blanche.

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