La Chine aurait caché le naufrage d'un sous-marin à propulsion nucléaire, selon un responsable américain
Selon le témoignage d'un responsable américain de la Défense recueilli par le Wall Street Journal, la Chine a cherché à dissimuler le naufrage du plus récent de ses sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire. Le bâtiment qui était encore en construction aurait sombré à quai en début d'année, au sein du chantier naval de Wuchang.
Au printemps dernier, une photo satellite d'un navire en construction avait attiré l'attention : il s'agissait de la tête de série d'une nouvelle classe de sous-marin nucléaire d'attaque, classe Zhou type 41. Mais une nouvelle photo prise quelques mois plus tard laissait apparaître une activité inhabituelle : quatre barges munies de grues étaient déployés à l'endroit exact où aurait dû se trouver le submersible.
Explication : le sous-marin a coulé alors qu'il était à quai, probablement lors d'un essai de plongée statique, dit un expert du Pentagone.
Pékin a tenté de taire l'évènement et à ce stade, personne ne sait si le bateau était chargé en combustible nucléaire.
Pour la marine chinoise, le revers est immense et ce n'est pas le premier.
À l'été 2023, l'APL avait déjà perdu l'un de ses sous-marins nucléaires d'attaque, de type 93 cette fois. Le bâtiment s'était retrouvé piégé le long des côtes chinoises dans une barrière d'ancrage, un entrelacs de chaîne mis en place pour empêcher justement l'intrusion de sous-marins ennemis.
En l'espace d'une année, la sous-marinade chinoise a donc peut-être perdu deux de ses fleurons par manque de compétence. Ce qui pourrait rebattre les cartes quant à la réelle montée en gamme de la marine de guerre chinoise.