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Chikungunya : 4 cas autochtones en Languedoc-Roussillon

Chikungunya : 4 cas autochtones en Languedoc-Roussillon

Quatre membres d'une même famille montpelliéraine ont été diagnostiqués porteurs du chikungunya. Pour la première fois, ces cas sont autochtones : les malades ne revenaient pas d'une zone touchée par l'épidémie. Ils ont été piqués par un moustique tigre vecteur de la maladie sur leur zone d'habitation. Pour limiter la propagation du virus, les autorités de santé ont fait passer le département de l'Hérault en plan anti-dissémination de niveau 3 sur une échelle de 4. « Les personnes identifiées ces derniers jours comme porteuses du chikungunya se portent bien », rappelle Dominique Keller, directeur de l'Agence Régionale de Santé Languedoc-Roussillon. « Les symptômes de la maladie peuvent être très désagréables mais ils sont rarement graves. Toutes les mesures pour limiter la propagation du virus sont activées. » Alors que les premiers cas de chikungunya non importés viennent d'être signalés en France, les autorités sanitaires se veulent rassurantes. La présence du moustique tigre (Aedes albopictus) en Languedoc-Roussillon fait l'objet d'une surveillance très active depuis mai 2014. La découverte de ces 4 cas s'est immédiatement traduite par le passage du plan anti-dissémination dengue chikungunya du niveau 1 au niveau 3. « La zone d'action d'un moustique vecteur de la maladie se limite à 150-200 mètres », explique Christian Jean, président de l'Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen. « Pour contrôler et circonscrire la propagation du virus, nous allons informer le voisinage et mettre en place des mesures de démoustication dans le quartier. » Pour rappel, la meilleure des préventions pour contenir l'expansion du moustique tigre est de limiter les sources d'eau stagnantes : enlever les coupes des pots de fleurs, vider régulièrement les gouttières et les bassins d'ornement, protéger d'une moustiquaire les récipients destinés à la collecte des eaux pluviales...

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