Le chiffre du jour. Le géant du jeu vidéo Activision Blizzard annonce un accord après les révélations de harcèlement

La grande firme américaine Activision Blizzard, l’un des plus grands acteurs du secteur du jeu vidéo, déclare avoir trouvé un accord avec l’agence fédérale qui enquêtait sur l’environnement de travail sexiste et toxique dénoncé par ses employés.

Face à ses déboires judiciaires, le géant américain du jeu vidéo sort le porte-monnaie. “Après des plaintes pour harcèlement et discrimination, Activision Blizzard a accepté lundi de payer 18 millions de dollars [15,4 millions d’euros] dans le cadre d’un accord avec l’Equal Employment Opportunity Commission (EEOC)”, rapporte le Wall Street Journal.

Le quotidien économique rappelle que cette agence fédérale américaine, chargée du respect des droits des employés et de la lutte contre les discriminations au travail, enquête sur l’éditeur et recueille des témoignages depuis 2018, date à laquelle elle avait déposé une plainte. Dans cette dernière, elle indiquait que les employés subissaient un “harcèlement sexuel important et généralisé nuisant aux conditions de travail”. Et que dans le même temps l’employeur “n’avait pas pris de mesures pour prévenir et punir ces comportements”. Il s’agit donc d’un environnement de travail où le sexisme est la norme, plutôt que de comportements isolés.

Des efforts affichés

Le Wall Street Journal indique qu’Activision Blizzard est sous le coup d’autres procédures pour des faits similaires. La firme doit répondre de sa gestion en interne des affaires de harcèlement auprès de la Securities and Exchange Commission, l’autorité de régulation des marchés financiers. Ainsi que devant une agence publique de l’État de Californie, notamment au sujet de l’écart salarial et des disparités d’évolution de carrière entre les hommes et les femmes.

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