Des chiens formés pour détecter le cancer du sein
Et si un chien pouvait détecter une tumeur ? Lorsque Isabelle Fromantin, infirmière chercheuse à l’Institut Curie, émet cette hypothèse en 2012, l’idée semble un peu folle. Il y a bien quelques pistes scientifiques, notamment l’expérience d’un dermatologue : certains malades chez qui il a diagnostiqué un cancer seraient venus le voir car leur chien n’arrêtait pas de les renifler. En 2016, la soignante lance donc la première étude du projet KDog. Deux malinois, Thor et Nykios, sont entraînés à reconnaître des compresses imprégnées de la sueur de patientes atteintes de petites tumeurs du sein, par rapport à celle de personnes indemnes. C’est un conditionnement positif : ils reçoivent une récompense à chaque bonne réponse.
Au bout de six mois, quand on leur présente des séries de quatre échantillons (dont un seul avec cancer), les chiens doivent s’asseoir devant le positif. Résultat : "Dans 90 % des cas, ils ont réussi. C’est bien la preuve que le cancer du sein a une odeur et que les chiens sont capables de la détecter", souligne l’infirmière. Ces travaux ont inspiré Baptiste Piqueret, docteur en éthologie à l’Institut Max Planck en Allemagne : les fourmis, à l’odorat très développé, pourraient-elles réussir une telle prouesse ? Ses études publiées en 2022 et 2023 (CNRS, université Sorbonne Paris Nord) montrent qu’après un entraînement l’espèce Formica fusca est capable de distinguer : d’une part, une cellule humaine saine d’une cancéreuse ; d’autre part, l’urine d’une souris saine (...)
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