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De Chevènement à Blanquer, trente ans de réforme du bac à la une de «Libé»

Une de Libération du 13 novembre 1985.

Plongée dans les archives du journal.

Le bac, c’est un peu la croix que traîne chaque ministre de l’Education nationale. Une plongée dans les archives de Libé, et l’on en ressort avec une brassée de unes. Lionel Jospin, Claude Allègre, François Fillon… Aujourd’hui Jean-Michel Blanquer : ils ont tous essayé de toucher à «ce monument national», comme l’avait appelé Jack Lang. A chaque fois, le chemin a été compliqué, jalonné de manifs, d’effets d’annonce, de tentatives et de déceptions.

L’une des tentatives répétées – depuis 1896 – est d’introduire du contrôle continu dans la note du bac. Aucun ministre n’a réussi jusqu’ici, rappelait cette semaine dans Libé l’historien Claude Lelièvre. Il a été défendu en son temps par Lionel Jospin, Claude Allègre et François Fillon. «Aujourd’hui, Jean-Michel Blanquer avait une occasion historique d’y parvenir, mais au dernier moment, il n’a pas pris le risque politique», juge l’historien. Dans la réforme dévoilée mercredi, les bulletins scolaires ne comptent en effet qu’à hauteur de 10% de la note finale du bac…

Retour sur l’histoire des réformes du bac, à travers plusieurs unes de Libé.

1985 : l’objectif de Chevènement

En 1985, Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Education nationale, affiche ses objectifs. Dans un climat d’intense compétition économique internationale, l’Education nationale doit amener plus de jeunes jusqu’au bac et ainsi rivaliser avec les grands de ce monde. La France a besoin de citoyens avec un niveau élevé de formation.

Il crée en 1986 le bac professionnel, que passent aujourd’hui 30% des terminales. A la une de Libé, la désormais célèbre déclaration qu’avait faite Jean-Pierre Chevènement : «80% d’une classe d’âge atteindront le niveau du bac d’ici à 2000.» Un défi que Libération à l’époque qualifie de «colossal». En 2017, la part des bacheliers dans une génération a atteint 78,9%.

1990 : 300 000 lycéens dans les rues, Lionel Jospin dans le viseur

Trois ans plus tard, Lionel Jospin occupe le poste. La loi (...)

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