Un chef des services de sécurité palestiniens au Liban assassiné

Un Palestinien porte un masque du mouvement anonymous lors d'une manifestation du devant l'Organisation de libération de la Palestine à Ramallah le 4 janvier.

Mohammad Zeidane a été tué par deux hommes dans le plus grand camp de réfugiés palestiniens d'Aïn Héloué, dans le sud du Liban, a annoncé le Fatah.

Un commandant des services de sécurité palestiniens au Liban a été assassiné lundi dans le camp de réfugiés de Aïn Héloué (sud), a indiqué un responsable du camp. «Deux hommes armés cagoulés à bord d’une moto (..) ont ouvert le feu à l’aide d’une mitrailleuse sur Mohammad Zeidane, qui se tenait debout devant sa maison (...) dans le camp», a affirmé ce responsable, membre du Fatah, principale formation de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) que dirige le président palestinien Mahmoud Abbas.

«Il a été évacué vers un centre de santé, mais il est mort tout de suite après», a-t-il ajouté, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat. Une source médicale dans le camp a affirmé que Mohammad Zeidane avait été atteint d’au moins 15 balles.

La nouvelle a provoqué la colère parmi les partisans du Fatah qui sont descendus armés dans les rues du camp. Les assassinats et les règlements de compte sont fréquents à Aïn Héloué, le plus grand des camps de réfugiés palestiniens au Liban qui se situe dans la banlieue de la ville de Saïda, dans le sud du Liban, et où des groupuscules extrémistes sont depuis des années installés à la faveur de la misère qui y règne.

L’armée libanaise n’a pas le droit d’entrer dans les 12 camps de réfugiés palestiniens installés depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948, en vertu d’un accord tacite entre les factions palestiniennes et l’armée.



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