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Le chef de l'opposition grecque démissionne

Le Premier ministre grec Antonis Samaras fait une déclaration après la victoire du parti de gauche radicale Zyriza aux élections législatives, le 25 janvier 2015 à Athènes

L'ancien Premier ministre Antonis Samaras avait appelé à voter «oui» au référendum.

«Je comprends que notre parti a besoin d’un nouveau départ, dès aujourd’hui je démissionne de la direction», a indiqué Antonis Samaras, chef du principal parti d’opposition grec, Nouvelle Démocratie (conservateurs), après la victoire massive du «non» au référendum. L’homme de 64 ans avait été Premier ministre au pic de la crise, entre juin 2012 et janvier 2015, avant d’être battu par l’actuel Premier ministre Aléxis Tsípras.

Le mandat d’Antonis Samaras devrait être terminé en juin 2016 mais sa fragile majorité, une coalition entre la droite et les socialistes Pasok, a échoué en décembre à élire son candidat pour le poste du président de la République, ce qui a provoqué des élections anticipées. Il avait également eu des difficultés lors des négociations avec les créanciers pour débloquer une tranche des prêts internationaux au pays contre de nouvelles mesures de rigueur.

Son parti a fait campagne pour le «oui» au référendum de dimanche, en adoptant la position de nombreux dirigeants européens qui avaient assimilé le «non» aux propositions des créanciers sur de nouvelles mesures d’austérité au risque d’une sortie du pays de la zone euro.



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