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Charlottesville: Trump sous pression

Donald Trump et Stephen Bannon le 22 janvier 2017 à la Maison-Blanche

Après la démission du patron de Merck pour protester contre le fait que le président américain ait d'abord renvoyé dos à dos suprémacistes blancs et antiracistes, Steve Bannon conseiller stratégique et relais de l'alt-right à la Maison Blanche serait sur la sellette.

Un haut conseiller qui claque la porte, un autre sur la sellette. Trois jours après le drame de Charlottesville (Virginie), où une femme de 32 ans a été tuée et une vingtaine de contre-manifestants blessés par un néo-nazi les ayant intentionnellement percuté avec son véhicule, de nouvelles tensions au sein de la Maison Blanche sont mises au jour. En cause, la polémique déclenchée par les premières déclarations de Donald Trump, qui a renvoyé dos à dos les deux camps, militants d’extrême-droite et contre-manifestants. Et attendu jusqu'à lundi après-midi pour, enfin, condamner explicitement les violences des néo-nazis et suprémacistes blancs qui défilaient à Charlottesville.

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Démission du patron de Merck

Lundi matin première heure, le compte Twitter du géant pharamaceutique Merck a annoncé la démission de son PDG Kenneth Frazier de ses fonctions de conseiller économique de Donald Trump, pour protester contre les déclarations de ce dernier après les émeutes de Charlottesville.

«Les dirigeants américains doivent honorer nos valeurs fondamentales en rejetant clairement les manifestations de haine, de sectarisme et toute revendication de suprématie qui nient l’idéal américain voulant que tous les hommes ont été créés égaux, affirme Kenneth Frazier sur Twitter. En tant que PDG de Merck et en mon âme et conscience, j’estime de ma responsabilité de prendre position contre l’intolérance et l’extrémisme».

pic.twitter.com/a1PNQZism5

— Merck (@Merck) August 14, 2017

Agé de 62 ans et PDG de Merck & Co depuis 2011, Kenneth Frazier est l'un des très rares chefs d'entreprises afro-américains à diriger l'une des 500 plus grosses (...)

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